Dans un récent mémoire, l’avocate de la Commune a écrit que j’étais audacieux.
Alors comme il paraît que la fortune sourit aux audacieux, et que je suis quelque peu en galère de thunes,
je vais y aller à l’audace, face aux meilleurs avocats de la place de Paris (payés par vos impôts) !
Ce serait tellement énorme que j’arrive à planter la citation de professionnels de la matière.
Réponse de la 17e chambre du Tribunal correctionnel de Paris ce jeudi après-midi !
Il est une règle, en droit de la presse, que la partie civile requérante doit élire domicile dans la ville-siège de la juridiction (article 53 alinéa 2 de la loi du 29 juillet 1881).
Ici, par une même citation, Alexis TEILLET demande ma condamnation 1°) de faits de diffamation envers un particulier et 2°) d’injure envers un citoyen chargé d’un mandat public.
J’en déduis donc que TEILLET, sur cette citation, agit à la fois comme particulier et en même temps comme citoyen chargé d’un mandat public.
Mais TEILLET ne s’est domicilié que comme citoyen chargé d’un mandat public.
Je demande donc la nullité de la citation de TEILLET particulier, entachée d’un défaut de domiciliation.
Et comme c’est le même document qui sert au TEILLET particulier et au TEILLET maire, je conclus que l’annulation de la citation de TEILLET particulier emporte nécessairement l’annulation de la citation de TEILLET maire.
On comprendrait mal en effet que ce soit les impôts des Saviniens qui défendent l’honneur et la considération du particulier !

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