Cette après-midi, je comparais pour répondre de la diffamation publique de deux policiers municipaux de Savigny : Clément LATREICHE et Jean-Camille VAULRY.
À l’instar de la citation d’Aurélie TROUBAT, leur acte introductif d’instance est nul, mais je doute que le Tribunal d’Évry-C soit capable de le relever. Ils ne comprennent en effet rien à la nullité de l’imprécision du fait incriminé.
La dernière fois, ils m’ont écrit, en substance, pour contourner la jurisprudence de la Cour de cassation : ah oui, mais Monsieur VAGNEUX est assez intelligent pour ne pas se laisser tromper !
Et puis, ils m’avaient refusé la capacité d’établir la vérité des faits diffamatoires, en méconnaissance de l’article 35 de la loi de 1881.
Et encore, ils avaient déduit que j’écrivais que je poursuivrai Aurélie pour escroquerie au jugement parce qu’elle avait menti sur son salaire, qu’en fait, je connaissais que j’allais perdre parce que j’étais coupable. ¯\_(ツ)_/¯
Alors, sur ces faits, je ne serai pas réellement étonné d’être encore condamné.
Et puis, évidemment de fortes sommes, avec l’exécution provisoire.
Comme avec Aurélie TROUBAT, où j’avais eu 5 000 euros d’intérêts civils à payer de suite, et 6 000 euros d’amende dont 2 000 avec sursis.
En vérité, je m’en fous, parce que l’argent, je le récupère à la Cour d’appel.
Mais pendant un an, je ne l’ai plus…
Et de rappeler qu’en pénal, j’ai toujours fait annuler toutes les condamnations d’Évry que j’ai déférées en appel, soit six quand même !
Et 17 de 19 ordonnances de juges d’instruction !
Dans notre affaire d’aujourd’hui, la diffamation est excusée par le fait que j’ai dit la vérité.
La plainte est donc parfaitement téméraire, en tant que nos deux policiers connaissent nécessairement qu’ils n’ont pas pu parcourir deux fois Savigny, de long en large, en cinq minutes.
Pour cette raison, je n’ai pas encore perdu, que déjà j’annonce que je ferai appel.
À tout le moins sur les dispositions de 472 CPP (les dommages-intérêts).
Qu’Évry ne me donnera de tout façon pas, parce que ce sont des chiens de garde des pouvoirs en place.
Ce dont je ne me suis cependant jamais plaint quand c’est moi qui ais pu en profiter.
Type la première plainte de Sandra ALVES, directrice des affaires juridiques de la Commune, à mon endroit, assez scandaleusement classée sans suite.
De fait, j’espère, si je devenais maire, ne pas bénéficier de cet effet.
Même si quelque chose me dit que je serai tellement atypique, qu’au contraire, j’aurais doublement la Justice contre moi !

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