J’apprends dans Le Parisien le décès de Pascal NOURY, un homme que j’ai combattu politiquement.
Alors je ne vais pas me mettre, ni à lui trouver toutes les meilleures qualités du monde, ni à gommer tout ce qu’il a pu dire ou faire de déplaisant.
Mais je vais essayer d’écrire quelques phrases inspirées.
Il a connu l’opposition avant de conquérir la majorité.
Il a mis un terme en 2008 à la gestion, assez chaotique, de Daniel TRÉHIN, sur sa fin de règne.
Il a su garder Morangis à gauche pendant deux (trois) mandats, alors que c’est une ville très à droite.
Il a géré les finances du GOSB à sa création, et il s’en est plutôt bien sorti, pour ce qu’il pouvait faire.
Il a su s’arrêter à temps en 2020, quand il a compris qu’il ne serait pas réélu.
Il reste plutôt populaire et apprécié à Morangis, et son bilan n’est pas négatif.
À côté, il a très mal géré le dossier de la ZAC Centre-ville.
Il a fait de Morangis l’une des villes les moins dotées de logements sociaux.
Il m’a fait des crasses pendant la campagne départementale 2015.
J’avais alors ressorti cette affaire de quand il était directeur d’école à Savigny.
Il avait eu le courage de me recevoir pendant une heure, et de répondre à toutes mes questions, y compris sur cette affaire.
Il avait parrainé MÉLENCHON en 2017.
Il n’a pas du tout préparé sa sortie, et l’opposition de gauche est aujourd’hui moribonde.
Je pense qu’il était moins pourri que d’autres, même si cela n’en faisait pas un ange.
J’ai une pensée pour l’homme de gauche, que je crois avoir été plutôt sincère dans son engagement.
Une autre pensée pour ses proches, sa famille, ses amis…

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