Les obsèques de Robert auront lieu ce mardi 25 juin 2024 à 15 heures 00 en l’église saint-Jacques-le-Majeur de Montrouge.
Je me rappelle de tous ces bons moments passés ensemble à la brocante paroissiale, de ce dernier café qu’il m’avait offert au café de la gare en avril 2021 et de ce dernier appel Whatsapp en octobre 2021 ; par accident, parce qu’il ne savait pas bien se servir de son nouveau téléphone. Je songeais souvent à lui en passant devant chez sa maison.
Je pense bien à Christiane ainsi qu’au reste de sa famille. Je me rappelle aussi et surtout que la dernière fois que j’ai vu Robert, il me disait que cela faisait longtemps qu’il n’avait pas vu Christiane aussi heureuse, parce qu’on avait enfin réussi à lui équilibrer son traitement.
J’ai connu Christiane et Robert à Clair-Village, quand ils habitaient rue Prosper-Mérimée, bien longtemps avant qu’ils ne déménagent avenue Gambetta.
Je me rappelle qu’il éteignait sa box, puis qu’il me disait qu’il ne comprenait pas que le Wi-Fi ne fonctionnait pas.
Plusieurs fois, je suis allé lui rallumer.
Robert manquait d’un certain sens pratique.
Et pour cause, il expliquait facilement qu’il avait toujours eu une secrétaire pour de nombreux actes simples de la vie.
Robert était un soutien politique de la première heure, acceptant que son nom figure dans mes comités de soutien. Il était aussi un soutien financier fidèle. Qu’il en soit remercié.
Nous parlions histoire militaire ; Robert avait fini sa carrière détaché à l’OTAN.
Nous parlions rugby ; Robert, en bon Varois, originaire de Olioulles, était un fidèle supporter du Rugby club Toulonnais, et de l’équipe de France bien sûr.
Les seules fois où Robert pouvaient ainsi manquer une partie de la brocante était les jours de match.
À la fin, il s’enfermait religieusement avec Simone pour compter la caisse ; l’époque où nous faisions 1 400 euros de recettes.
Et puis ces grandes tablées au début de chaque mois de juin.
Il savait faire les annonces à la fin de la messe pour amener des lots ou ameuter du monde.
C’était une belle époque.
Derrière moi, dans ma bibliothèque, j’ai 4 livres d’histoire militaire mondiale, qui m’ont été offert par Robert.
Ils me permettront de penser régulièrement à lui ; je pense qu’on les voit quand j’allume ma webcam pour une visio.
Je veux sinon croire que là-haut, avec tous les amis de la brocante paroissiale aujourd’hui disparus, Simone, Gaston, Jean et les autres, ils nous préparent une belle brocante.

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