Par un avis du 3 juin 2024, reçu au courrier de ce 4 juin 2024, la juge-doyen d’Évry-Courcouronnes m’informe que, dans l’affaire de diffamation d’un citoyen chargé d’un mandat public suivie contre Alexis (ce qui signifie qu’il a été mis en examen sans quoi l’affaire aurait été suivie contre X), l’instruction est terminée.
La prescription est donc suspendue, et je n’ai plus à m’en inquiéter.
Je dispose maintenant de quinze jours pour déclarer mon intention d’exercer mes droits de partie civile.
Je déposerai cette déclaration vendredi.
Je dois maintenant attendre les réquisitions du Parquet, sous trois mois.
Lesquelles pourront difficilement, eu égard à la matière du droit de la presse, aboutir autrement qu’à un renvoi devant le tribunal correctionnel pour y être jugé conformément à la loi.
Comme je suis un lâche, je vais plaider une liste.
C’est-à-écrire que j’ai pris cinq trucs, pour que sur les cinq, le Tribunal en trouve bien au moins un, qui, sur un malentendu, puisse passer, et faire condamner le copain.
Malheureusement pour moi, à Évry-Courcouronnes, ils jugent tout en bloc et ne s’emmerdent pas à rentrer dans le détail des propos.
Heureusement pas à Paris !
Tout mon talent devra donc passer à créer oralement le sentiment de propos globalement diffamants, essentiellement parce qu’ils revêtent le caractère d’accusations pénales, alors même que je n’ai jamais été inquiété pour ces faits.
Ce ne sera pas moins le rôle de mes écritures que de démontrer en quoi chacun des cinq propos est diffamant.
À suivre maintenant. Rendez-vous pour les réquisitions !

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