Comme Amanda, je dois être un peu magicien ?
Les vrais ont la réf (pub Givenchy de 2016).
Le 23 avril, il y a dix jours, j’écrivais sur ce site que le comptable public, comme le président du Tribunal judiciaire d’Évry-Courcouronnes, ne savait pas faire la différence entre un document comptable et un document se rapportant à la fonction de comptabiliser (qui concerne l’organisation administrative du service).
Et qu’est-ce que je reçois le 24 avril, pile le lendemain ?
Un avis de la Commission d’accès aux documents administratifs (CADA) qui me confirme que le président du Tribunal judiciaire d’Évry-Courcouronnes, ne sait pas faire la différence entre un document juridictionnel et un document administratif qui concerne l’organisation administrative de la justice ¯\_(ツ)_/¯ Miskine pour lui.
En vrai, c’est fatigant d’être pris pour un con à répétition.
Évidemment que le président du TJ d’Évry-C, pour en arriver à son poste, connaît quand même cette subtilité.
Mais c’est plus pratique pour nombre d’administrations, pour évacuer toutes les demandes d’accès, de plaider que c’est systématiquement un document lié à la fonction du service, donc un document non communicable.
Pour vous donner une indication, la CADA a été saisie 7 900 fois en 2023, dont 52 par votre serviteur, qui représente donc à lui seul, 0,65 % du travail de la Commission.
Pour une population de 68 millions de Français, plus les étrangers qui disposent, sans condition de nationalité, du droit d’accès aux documents administratifs, 7 900, c’est pas ouf !
Donc les administrations jouent sur le fait, que les gens ne sont pas comme VAGNEUX.
Et que même si jamais ils vont jusqu’à la CADA, ils n’iront ensuite pas au Tribunal administratif.
Bon, maintenant, on va s’amuser un peu puisque le document demandé n’existe probablement pas ; et que ce n’était là encore qu’une ruse de greffière pour se débarrasser de moi, croyait-elle… ¯\_(°~°)_/¯
Ici, la nana ;
probablement encore une hystéro, aigrie par le fait qu’elle s’interdise de manger pour que son mec veuille encore la baiser, et dont je ne serai pas surpris d’apprendre qu’elle sort fumer toutes les heures pour se couper la faim,
m’avait inventé qu’elle ne pouvait me servir que si je lui remettais mon ticket de file d’attente.
Et moi, qui voulais conserver une trace de mon passage,
par exemple, au hasard, pour prouver un refus de déclaration d’enregistrement d’appel…
plutôt que de photographier mon ticket, comme elle me le suggérait,
je lui ai cité l’article 5 de la Déclaration des droits de l’Homme, et la règle que nul ne peut être contraint de faire quelque chose que la loi n’ordonne pas.
Et alors la meuf, oubliant que tout politique est un joueur de scrabble qui veut avoir le dernier mot, me sort que c’est une règle et une consigne de ses supérieurs.
Alors, je lui dis de me montrer la règle ou d’appeler sa supérieure.
Et elle refuse évidemment (et aussi d’appeler sa supérieure).
Bref, je saisis la CADA, qui m’a donné raison (comme sur 46 de mes 52 saisines de 2023).
Je peux saisir depuis hier (2 mai 2024) le Tribunal administratif.
Mais un usage tacite veut que l’administration informe la CADA de sa décision dans les 30 jours de la notification de l’avis.
Le 24 mai, je demanderai à la CADA ce que lui a répondu le président du TJEC sur ce qu’il allait faire.
Et après, moi, j’ai industrialisé le truc ; c’est-à-dire qu’aujourd’hui, j’ai un texte à trou à compléter.
C’est fini en 1 heure 30, et le plus long, c’est la dénumarisation des pièces et leur réenregistrement pour pouvoir les numéroter.
Et moi, je n’ai pas encore de greffière pour m’aider dans cette tâche. ¯\_(ツ)_/¯
Mais l’avantage d’être mon propre greffier est que je ne raconte pas les conneries que peuvent parfois dire les très charmantes greffières du TJEC.
Il y en a une, dès que je suis là : « est-ce que c’est Monsieur VAGNEUX ? »
Et en plus, elle doit s’imaginer que je ne l’entends pas… ¯\_(ツ)_/¯




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