Aïe ! Je me suis fait cramé par l’algorithme Netflix relativement à mes deux grandes passions du moment : l’avocature (parce que j’ai regardé Suits) et les femmes noires (parce que j’ai regardé African Queens). Et donc Netflix m’a proposé de regarder Mea Culpa, qui est un film de 2024 qui raconte une histoire fictive d’une femme avocate noire. Alors quand en plus, j’ai vu qu’il était marqué « sexe » et « interdit aux moins de 16 ans », je me suis dit qu’il fallait absolument que je vois cela !
Alors le pitch : c’est une avocate bourgeoise noire (Kelly ROWLAND, une ancienne des Destiny’s child, le groupe qui a fait connaître Beyoncé, même si elles n’étaient pas toutes destinées de la même manière, parce qu’on ne connaît toujours que Beyoncé) qui se retrouve à défendre un client super chaud du sexe (on nous dit qu’il a un serpent entre les jambes) ; et donc la seule question qui se pose est de savoir, puisqu’on nous laisse suggérer que cela sera le cas, quand et comment elle va se faire démonter par lui.
Et effectivement, elle finit par se faire tringler, à 1 heure 06 du film, dans une unique scène de 2 minutes qui est finalement relativement soft, en tout cas terriblement conventionnel, par rapport au pervers et déviant sexuel qu’on nous décrit être ce client, qui a quand même un baisodrome sous son loft.
Bon, à partir de là, il va falloir que je divulgâche un peu.
Sans avoir vu la fin, on peut penser que cela va être l’histoire de la tentation adultère d’une bourgeoise qui s’emmerde avec son mari raté, chômeur, drogué, faible, et qui est tentée d’aller se faire sauter par un chad mâle alpha, qui est reconnu pour ses talents sexuels.
Et pendant une trop longue heure, tu as la tentation qui s’installe, mais la femme qui résiste, et puis qui finit par céder, parce qu’elle est faussement informé que son mari la tromperait.
Et alors là, les uns se diront que l’adultère est donc justifié (comme si la faute de l’un justifiait la faute de l’autre ; tu as des gens qui roulent en ville à 100 km/h sans se faire prendre donc j’ai le droit de rouler à 100 km/h et puis si je me fais prendre, je dirais que c’est parce que c’est d’autres le font).
Et les autres se diront qu’elle devait vraiment être conne pour ne pas avoir vu tous les signes que cela allait finir comme cela, si elle continuait à le fréquenter ; à plus forte raison qu’il lui avait clairement dit qu’il voulait la sauter.
Donc il était certain que plus le film progresserait, et plus la pornéia ne pouvait que se produire.
À plus forte raison que le film n’aurait pas été moins de 16, si elle ne s’était pas produite.
L’occasion de ressortir ce classique (Source : Politise un film).
Et puis la fin du film en éclaire tout le contenu d’un jour nouveau.
Même s’il y a finalement énormément d’incohérences, ou que les risques pour que les événements se produisent comme ils se sont produits, étaient en fait extrêmement faibles.
C’est donc une machination du beau-frère pour se débarasser du mec qui s’est tapé sa femme, et qui part du présupposé, avec l’accord du mari candaule, que sa belle-soeur va aussi coucher avec ce gars.
Mais d’où un mari normal se dit qu’il va tester la fidélité de sa femme en l’envoyant avec un autre ?
Et d’où une femme normale va-t-elle coucher avec un autre, dès lors qu’elle aime son mari ?
Bref, seule la fin est intéressante pour renverser notre regard sur le film, parce qu’il y a ce sentiment : ah oui, je pensais que… Et puis, en fait, pas du tout…
Mais sinon, c’est triste, et le message peut quand même être que l’adultère, c’est moche et c’est mal, et que la fidélité, c’est bien, sans quoi il n’y aurait pas eu tout cela…



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