Seulement 540 personnes (MEHLHORN est le dernier à avoir atteint 1 000 en 2015 ; MARSAUDON ne faisait jamais moins que 1 200).
30 minutes de discours assez banal.
Un buffet médiocre.
Une animation musicale bas de gamme.
Pas de photocall ni d’invités très prestigieux cette année (pas de préfet, pas de commissaire, pas de politique extérieur au département) ; c’était essentiellement la bande à REDA.
TEILLET commence en félicitant un jeune du conseil municipal des jeunes, parce que lui, à 33 ans, ne sait toujours pas prendre la parole en public.
Au moins est-il lucide sur son cas.
Ensuite, il a expliqué qu’il n’avait pas de baguette magique et qu’il entendait trop souvent les gens dire qu’on leur devait des services parce qu’ils payaient des impôts. Il a aussi critiqué leur impatience.
Qu’est-ce que je peux dire que fais autre chose que maire si tu ne veux pas de critiques ? C’est typique de la nouvelle génération politique, qui parce qu’ils se disent bénévoles, à 6 800 euros brut par mois, voudrait qu’on les suce en permanence. Pire, ne comprenne pas qu’on ne se mette pas à genoux devant eux.
Enfin, il a remercié son cabinet qui organise toutes ses journées.
Mais à la manière dont c’était dit, je pense qu’on a été quelques uns à se demander si Aurélie TROUBAT est plutôt sa mère ou plutôt sa meuf ?
Aucune place réservée pour les élus d’opposition.
Du coup, je suis resté debout au milieu, le plus visible possible.
Dans l’année, vous ne voyez ni Angélique DE OLIVEIRA PINTO ni Frédéric DELAMAERE, que ce soit en commission ou en conseil.
Mais là pour venir faire les beaux et se bourrer la gueule aux frais du contribuable, ils se rappellent qu’ils sont élus.
TEILLET m’a visé à plusieurs reprises dans son discours.
Les gens l’ont remarqué puisqu’ils me l’ont dit.
Mais il n’a pas eu un mot, ni un « remerciement » pour ses opposants.
Il a cité certains services et la direction générale, mais entre les deux, les agents pouvaient aller se faire foutre…
Il a encore présenté des projets, jamais passés au conseil.
Quand il a annoncé les dimanches sportifs : quelqu’un dans le public a dit qu’il en aurait bien besoin.
Quand il a dit qu’il n’y avait pas de gras dans le budget, quelqu’un du public a aussi dit que c’est parce qu’il avait tout pris sur lui.
Et quels candaules que ceux qui l’ont applaudi quand il a dit qu’il n’avait pas augmenté les impôts. Il suffit de comparer ce que les gens payent aujourd’hui par rapport à il y a deux ans…
En fait, les Saviniens ont identifié seulement 3 des 39 élus : TEILLET, DEFRÉMONT et moi (et pourtant, je n’ai jamais été maire).
Et c’est parce que ni DEFRÉMONT ni moi n’étions sur scène, que les gens se sont rendus compte que TEILLET n’avait pas toute son équipe avec lui, contrairement à ce qu’il alléguait.
Beaucoup de gens (une quinzaine) sont venus me parler spontanément ; tous n’étaient pas informés de l’affaire.
Ce qui a beaucoup énervé TEILLET, qui me désignait à plusieurs reprises aux gens avec qui il parlait, probablement en leur disant que je n’avais pas le droit d’être là.
J’ai tout entendu : du plus moralisateur au soutien le plus absolu, sans rien connaître du dossier.
Mais j’ai aussi vu trois personnes qui me parlent d’habitude, qui m’ont scrupuleusement évité.
Honnêtement, pour moi, c’était plutôt une bonne soirée.
Pour TEILLET, je pense un peu moins, parce qu’il n’a converti personne à sa cause.
Au contraire, il a plutôt un peu déçu par sa bassesse, son humour qui n’amuse que lui et sa critique du ressenti des Saviniens… Peut-être un ressenti justifié ?

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