Je lisais récemment des articles bienpensants sur la campagne politique italienne des élections générales 2018. J’y apprenais donc que les vilains candidats xénophobes avaient libéré la parole raciste, qui bien sûr n’est que le fait de l’extrême-droite. Pourtant, la xénophobie et la racisme m’apparaissent comme deux idéologies ou deux réalités très différentes ; lesquelles ne sont pas liées entre elles, en tout cas pas sémantiquement.
La xénophobie est une hostilité de ce qui est étranger. La racisme est une doctrine politique, contredite par la science, qui postule une hiérarchie des races. Or, je pense possible de rejeter ce qui vient de l’étranger, sans affirmer qu’on appartienne à une race différente, laquelle serait supérieure. D’autant que le vrai xénophobe italien, est tout autant dérangé par le migrant africain, que par l’immigré français ou croate, qui serait de sa « race », blanche et catholique.
Mais aujourd’hui, la morale journalistique, qui vise à accuser l’extrême-droite d’être responsable de tous les maux présents et à venir, ne prend plus. Le petit peuple, qui ne lit de toute façon plus la presse, n’en a plus rien à faire d’être prévenu du retour d’un fascisme réincarné dans l’extrême-droite (indication que nos journalistes n’ont plus beaucoup de connaissances en sciences politiques), par des gens supérieurement intelligents, qui les avertiraient d’un péril mortel.
Désormais, seule une minorité lobotomisée continue d’avoir peur par principe, et finalement de se montrer plus intolérante que les intolérants qu’elle dénonce. Alors oui, certains xénophobes assassinent des étrangers. Mais combien sont-ils par rapport à tous ceux qui menacent de mort quotidiennement ces personnalités de ladite extrême-droite, qui se limitent à un souverainisme qui s’oppose à une immigration de masse, demandant qu’elle soit maîtrisée et contrôlée ?
Depuis 30 ans, les partis populistes ne font que gagner des voix, et nous ne faisons que continuer de les faire monter, en assimilant tout et n’importe quoi. Le souverainiste qui est visé dans tout cela, en tant qu’il peut s’opposer à l’Union européenne technocratique, à la mondialisation démolissante (et immigrationniste) et aux dérives du libéralisme exacerbé ne peut donc être que xénophobe, raciste, nationaliste et nostalgique de l’Europe hitlérienne ! Tout cela à la fois !


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