Un mois après ma défaite aux élections départementales (7,98 %), l’heure est au bilan afin de progresser encore aux législatives de 2017 et de faire avancer le débat public. La grande nouveauté de cette élection sera que j’irai SEUL défendre MES idées. D’où l’importance d’avoir une bonne équipe de campagne (ouverte sur les cinq villes de notre circonscription) pour apaiser un peu les révoltes et les colères de ma jeunesse.
En avant-propos, je veux signifier que j’ai compris que l’indépendance politique ne paiera pas (avant au moins 10 ans) car les citoyens ne sont qu’une minorité à avoir le courage du véritable changement. Ils se plaignent du système des partis mais dans l’isoloir, se refusent de faire confiance aux indépendants. Les abstentionnistes sont globalement irrécupérables et trop d’électeurs se soumettent pour faire perdre le camp adverse.
En conséquence, et parce qu’un jour, qui approche à grand pas, il faudra que je me construise tant une vie de famille qu’une vie professionnelle, je pense aujourd’hui, en avril 2015, que je n’irai pas plus loin que les municipales de 2020 quel qu’en soit le résultat. Et parce que je ne serai jamais élu, je veux alors prendre la liberté de dénoncer les injustices et de proposer les idées les plus bénéfiques pour tout ce qui nous est cher. Alors arrêter honorablement.
Mon ego surdimensionné (appelons-le de journaliste) fait que je ne conçois pas d’autre place que la première sans laquelle le système démocratique français ne permet pas de changer le système. Je n’aurais pas la patience de Bernard MÉRIGOT et le rôle d’éminence grise n’est pas fait pour moi. Je ne veux pas faire comme Jean-Marc DEFRÉMONT et travailler une vie pour me faire passer devant par des parvenus parachutés. L’action s’incarne sinon elle se meurt.
Mais si finalement ce qui m’attire dans la politique n’était que la campagne, cette période où hors-sol, plus rien ne peut nous atteindre ? La conquête du pouvoir, une drogue bien plus stimulante que l’exercice en lui-même, dans lequel on finit toujours par se compromettre à manier les hypocrites qu’il faut satisfaire en jouant avec la chaud et le froid ? Car qui peut partager 100 % des idées d’un homme, quelque soit son charisme ?
Aussi longtemps qu’il me sera possible, je combattrai les idéologies mortifères des extrêmes politiques et de la gauche passéiste. Je m’opposerai aux idées destructrices de la franc-maçonnerie et des groupes de pression de quelque obédience qu’ils soient. Et je m’acharnerai à détruire politiquement tous ceux qui n’ont pas l’idéal de bien commun et qui n’agissent qu’au profit de leurs intérêts personnels. Les Saviniens savent de qui je veux parler…
FORCES
– la jeunesse donc la résilience
– la mémoire hypermnésique
– la faculté à ne bosser que dans l’urgence et sous la contrainte
– l’équipe-mère qui offre une diversité impressionnante de points de vue
– l’expérience du terrain et des campagnes
– la connaissance des dossiers saviniens et du système politique
– le temps qui joue en faveur de l’indépendance politique et l’indépendance elle-même
– la notoriété numérique du Savinien libéré et une bonne réputation
– la progression de voix (90) et de score (6,47 % à 9,11 %)
– la campagne pour le vote blanc de l’entre-deux-tours
FAIBLESSES
– Ma personne trop clivante
– Ma jeunesse qui est une excuse pour ne pas voter pour moi (accessoirement)
– l’équipe trop peu fournie et la manque d’un directeur de campagne
– les trop faibles relais dans les autres villes (une équipe et des candidats trop saviniens)
– l’échec de la re-mobilisation de VSA et le raté du renouvellement
– Trop d’ennemis : les extrêmes, la gauche idéologique, la droite molle, les franc-maçons, une certaine presse, tous ceux que j’énerve…
– l’image renvoyée (chrétienne) et le manque de charisme
– le problème de l’infographiste
– le manque de communication intra et extra
– la manque de temps pour une communication plus audiovisuelle
– la méconnaissance des dossiers des autres villes
– pas de parti…
– la presse qui est contre nous
– certains de mes écrits et de mes positions
– l’ensemble des opposants tant partisans qu’abstentionnistes
– l’équipe logistique qui n’est toujours pas formée
– le refus de toute alliance avec quiconque
– l’affichage encore trop amateur
OPPORTUNITÉS
– les élections législatives des 11 et 18 juin 2017
– les élections régionales des 6 et 13 décembre 2015 (par rapport aux propositions que l’on me fait et qui ne m’intéressent pas…)
– tout plaquer et sortir en vainqueur sur mes 7,98 % de mars 2015 – pour ensuite revenir en 2019 pour 2020 ? Ou pas ?
– les gaffes de MEHLHORN et la nullité (pas d’autres mots) de l’opposition savinienne
– le manque d’un véritable centre politique qui permet d’agréger les déçus du gauche/droite
– aller chercher les déçus de SPICHER/FABRE et de MEHLHORN et d’une gauche anti-GUYARD
– la relance de VSA comme laboratoire d’idées politiques
MENACES
– l’auto-contamination et la destruction par tout le mal que l’on découvre dans ce monde (et l’hypocrisie des électeurs)
– l’abandon des idéaux premiers constitutifs de mon MOI (je ne comprends même pas ce que j’écris… Quelqu’un a vu mon SURMOI ?)
– se planter aux législatives de 2017 (en faisant moins de 9,11 % à Savigny – objectif : faire mieux en divers-droite mais sans l’étiquette de maire que SPICHER en 2012)
– le non-renouvellement de l’équipe et sa destruction si je l’épuise
– la force citoyenne dissoute par la politique qui diviserait
– le choix se tout sacrifier à la politique ou de réduire donc d’annihiler ses chances de victoire pour la vie familiale et professionnelle
Pour mémoire, mon bilan des élections municipales des 23 et 30 mars 2014 (écrit le 1er avril 2014)

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